Le cornage ou l'hémiplégie laryngée

Infection respiratoire, bruits de sifflements dus à la paralysie du côté gauche du larynx, particulièrement à l'effort.

Diagnostic :

Bruits de sifflements, test de mobilisation, laryngoscopie.

Causes supposées :

Déficience nutritionnelle (manque d'AA « thiamine »), intoxication au plomb, complications de maladies virales (type grippe, rhinopneumonie), infections bactériennes ou parasitaires (type gourme, piroplasmose), prédispositions héréditaires.

Soins :

Opération chirurgicale (car irréversible).

 

La bronchite

Cette affection atteint les bronches.

Lorsqu'un agent nocif s'immisce dans ses poumons, ceux-ci produisent du mucus pour isoler l'élément indésirable et le cheval tousse pour se débarrasser de cet excès de sécrétions qui encombre les bronches.

Symptômes :

Affaiblissement, toux, le cheval s’essouffle plus vite et récupère plus difficilement. La bronchite seule peut être causée par des agents externes très divers. Une fois l'affection installée, elle rend le cheval beaucoup plus sensible aux virus et bactéries : grippe, rhinopneumonie. Il peut avoir de la température.

Soins :

L'environnement jour une grande part dans tous les problèmes respiratoires. Quand un cheval commence à tousser, il convient de remédier d'abord à tous les facteurs susceptibles de provoquer cette toux : foin de mauvaise qualité, boxe mal situé, etc. Étant donné l'augmentation de l'exposition à d'autres maladies virales ou microbiennes, la mise à jour des vaccins est doublement utile. Éventuellement, changer la litière, panser le cheval hors du boxe, mouiller le foin, etc.

Trempage du foin : minimum 6 à 7h sinon c'est inutile.

 

La bronchite C.O.P.D. (Chronic Obstrutive Pulmonary Disease)

Il s'agit d'une bronchite qui ne cesse pas.

L'allergie en est le plus souvent la cause (exemple : pollen).

Symptômes :

Quintes de toux, le cheval respire plus du ventre que de la partie antérieure des poumons (car près des bronches, c'est douloureux), c'est la double respiration. L'effort sportif devient très difficile, voire impossible.

Soins :

Il aurait fallu intervenir plus tôt en modifiant l'hygiène de vie du cheval en cherchant surtout à améliorer la qualité de l'air respiré. En l'absence d'alternative immédiate, la mise au pré est une solution. La qualité du foin et de la paille est à surveiller étroitement. A ce stade, il n'y a plus grand chose à faire.

 

L'emphysème pulmonaire

C'est le stade ultime, les alvéoles sont détruites, elles ont subi des lésions irréversibles.

Symptômes :

Respiration pénible (idem bronchite chronique), souvent par périodes de crises, œdèmes pulmonaires, insuffisance respiratoire.

Soins :

Améliorer au mieux la vie du chair, effort physique, etc).

 

L'hémorragie pulmonaire induite par l'effort

Cette affection fréquente est due à l'effort sportif trop important demandé au chpeut arriver pendant l'effort, juste après ou 1h à 2h après). Très fréquente chez le cheval de course, l'hémorragie se produit au niveau de la fine cloison alvéolaire (là où le sang entre en contact avec l'oxygène respiré), par éclatement des vaisseaux sanguins capillaires. Le sang se retrouve alors dans les poumons, parfois en très faible quantité.

Symptômes :

Présence de sang dans la trachée et/ou dans les naseaux. Réflexe de déglutition et toux. On observe généralement une diminution des performances au moment de l'hémorragie due à une diminution de la capacité respiratoire. Souvent le cheval baisse l'encolure et essaye de tousser pour expulser le sang qui le gène.

Cette affection laisse généralement des séquelles mais celles-ci sont souvent compatibles avec un usage du cheval hors compétition.

Comment l'éviter ?:

Un entraînement adapté et progressif est le meilleur moyen de prévenir la maladie.

Faire une endoscopie pour un diagnostic fiable.




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